vendredi 10 octobre 2008

MANUSCRITS DE 48 SAVANTS ALGERIENS

Algérie : 102 manuscrits œuvres de savants algériens !
Il se trouvent dans 28 grandes villes du monde mardi 2 mai 2006.
Source :
http://actualite.el-annabi.com/

L’Algérie se découvre des savants algériens qui ont édité plus de 120 manuscrits datant d’avant l’époque coloniale traitant différents thèmes, notamment les mathématiques et qui se trouvent dans 48 des plus grandes villes au monde.

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Inconnus chez nous ces savants, tel Ali Benhamza, et leurs œuvres sont la propriété de grandes bibliothèques qui comptent les garder jalousement.
Cent deux manuscrits produits par 48 savants algériens se trouvent dans 28 grandes villes du monde, a indiqué, mardi, à Constantine, le mathématicien, Ahmed Nouar lors d’un séminaire sur l’histoire des sciences arabes. Dans cette conférence intitulée « Les manuscrits mathématiques algériens à travers le monde », ces 102 manuscrits de 48 savants algériens ont trait aux domaines des mathématiques et de l’astronomie. Parmi les ouvrages cités, la plupart écrits sur l’histoire des mathématiques, le conférencier a cité celui de Ali Benhamza, qui, dira-t-il, a découvert les logarithmes 23 ans avant l’Ecossais Neper.
S’il est difficile de récupérer ces manuscrits qui font aujourd’hui partie des fonds bibliothécaires des pays où ils se trouvent, des copies devraient être récupérées, soutient le conférencier, ainsi que les intervenants dans les débats. « Ces savants, qui ont vécu et produit leurs travaux avant la période coloniale, font partie de l’histoire scientifique du pays et la récupération et la diffusion de leurs œuvres sont nécessaires à la récupération et à la construction de notre identité », fera remarquer le conférencier.
A ce sujet, le Dr Nouar a notamment mis l’accent sur « la nécessité de rendre justice aux grands noms des sciences arabes (à Ibn Qonfod, El-Hamidi, El-Hafsi, ou Omar Ouazane) en révélant leurs trésors et à les installer sur le piédestal qu’ils méritent ». A signaler qu’en marge de ces conférences, une galerie de portraits des mathématiciens et d’astronomes de Constantine et de sa région est organisée dans la grande salle de la bibliothèque centrale de l’université.

LE PREMIER LIVRE D'UN SAVANT...

“Introduction A l’Etude de l’Islam” : Quand les bibliographes musulmans abondaient
29-09-2008 à 21:30
Cheikh Abderrahmane Ben El Haffaf
Source : http://www.elmoudjahid.com/

Issu d’une famille algéroise, comptant de nombreux muftis, Cheikh Abderrahmane Ben El Haffaf (1881- 1957), est un brillant savant musulman qui, au plus fort de l’occupation coloniale, connaissait aussi bien la langue arabe que le français. En 1921, il publie son premier livre « Introduction à l’étude de l’Islam», à la Typo- Litho, avec la couverture illustrée par Omar Racim. Grâce à la précieuse contribution du Président du Haut Conseil Islamique, Dr Cheikh Bouamrane, l’ouvrage vient d’être réédité.
«Les Arabes n'eurent pas seulement des bibliothèques, ils eurent aussi des bibliographes; ainsi pour ne citer que les plus éminents: Mohammed Ben Jshâq Ennadim, l'auteur du Fihrist et Hadji Khalifa, récemment édité par Flûgel. Bien que les historiens ne parlentpas de la bibliothèque de Mohammed Ben Ishâq, il faut qu'elle ait été bien riche, tant son livre abonde en documents bibliographiques aussi sûrs que variés. Le Fihrist, écrit au Xe'ne siècle, atteste deux choses : la connaissance intime que les Arabes avaient déjà faite avec les savants de la Grèce et le nombre d'écrivains qui avaient déjà marché sur leurs traces.«Quant au Dictionnaire encyclopédique de Hadjî Khalifa, nous nous bornerons à rappeler qu'il ne contient pas moins de vingt mille articles. C'est ainsi que l'Orientprécéda deplusieurs siècles l'Europe dans la voie de la bibliographie1. Le Calife AI-Mâmoûn apporta, dit-on, à Bagdad cent charges de chameaux de manuscrits. Une des conditions de son traité avec lEmpereur Michel III fut qu'il lui donnerait une des bibliothèques de Constantinople... On raconte qu'un docteur refusa, unjour, une invitation de la part du Sultan de Boukhara de se rendre à sa cour, parce que le transport de ses livres aurait nécessité quatre cents chameaux.«Il y avait dans toutes les grandes bibliothèques un quartier pour le travail de copie et de traduction. C'était aussi, parfois affaire d'entreprises privées. Hunayn, médecin nestorien avait un établissement de ce genre à Bagdad (an. de JC. 850) et il donna des traductions dAristote, de Platon, dHyppocrate, de Galien, etc. Quant aux ouvrages originaux, c'était la coutume chez les professeurs de collège de préparer des traités sur des sujets donnés. Tout Calife avait un historiographe. Des contes et des romans dans le goût des Mille et une nuit montrent combien les Arabes étaient doués du côté de l'imagination. Tous les sujets étaient traités : histoire, jurisprudence, politique, philosophie, biographies d'hommes, de chevaux et de chameaux ! Tous ces ouvrages paraissaient sans être soumis à aucune censure ni à aucune restriction ; ce ne fut que plus tard que l'autorisation devint nécessaire pour la publication des ouvrages de théologie. Les ouvrages de références abondaient pour la géographie, la statistique, la médecine, l'histoire, ainsi que les dictionnaires de langues. Il y avait un Dictionnaire Encyclopédique des Sciences, œuvre de Mohammed A boû-A bdallah» 1 - « Quelle différence entre les Arabes et les Romains au point de vue du respect accordé aux choses de l'esprit !»Notes————1. Leclercq, Histoire de la médecine arabe, Paris, 1876, 1, p. 583 et suivantes.

UNE EXPOSITION SAVANTE AU MUSEE ALGERIEN DES ARTS MODERNES

Culture (Jeudi 09 Octobre 2008)
Exposition au MAMA
Lumières d’Islam
Par : Rachid AlikLu

Source : http://www.liberte-algerie.com

Le musée situé au cœur de la rue Ben-M’hidi, à Alger, accueille une formidable exposition consacrée à l’“âge d’or des sciences arabes”.
“J’ai fait ce que chacun devrait faire dans son travail : accueillir les réalisations de mes prédécesseurs avec gratitude et corriger leurs erreurs sans appréhension.” Cette citation d’Al-Biruni, qui ouvre l’exposition “l’Âge d’or des sciences arabes” au Musée algérien des arts modernes (Mama), en constitue le parfait contrepoint. Étudier ce qu’ont laissé leurs illustres aînés, Grecs, Indiens, mais aussi apports égyptiens, mésopotamiens, latins et même Chinois ; en premier lieu les traduire, les commenter, puis les dépasser par de nouvelles expériences. Ce credo, qui fut développé du VIIIe au XVe siècles, donna lieu à une fantastique aventure scientifique, une épopée dont les héros furent Ibn Sina, père de la médecine moderne, Al-Idrissi, auteur de la première carte du monde arabe, Ibn Al-Haytam, qui éleva l’optique au rang de science, Al-Khawarizmi, fondateur de l’algèbre, les frères Banu Musa, mécaniciens géniaux... Ces avancées provenaient de toutes les parties du vaste monde musulman, unifié par la langue arabe. Le Maghreb y prit sa part avec notamment l’astronome astrologue Al-Buni, qui serait né à Annaba, le juriste Ibn Qunfundh de Constantine, Al-Akhdari qui vécut à Biskra. L’exposition, très pédagogique, qui se scinde en trois volet — “Le ciel et la terre”, “L’homme dans son milieu” et “Les sciences et les arts” — est enrichie de supports didactiques, de manuscrits, mais aussi de nombreuses vidéos et de commentaires lumineux des professeurs Ahmed Djebbar, spécialiste de l’histoire des mathématiques et commissaire de l’exposition, Christophe Poché, ethnomusicologue, et bien d’autres. Elle se parcourt comme un beau voyage, scandé par des objets de légende comme l’astrolabe, ou les planches anatomiques extraites du “Canon de la science” d’Ibn Sina, de cartes, d’automates ludiques ou utiles du berbère Al-Firmas, et montre le très haut degré de technicité et de savoir-faire qu’avaient atteint les savants musulmans. Ceux-ci, à l’origine, ne considéraient d’ailleurs comme sciences musulmanes que l’exégèse coranique, le droit (inspiré de la charia) et la grammaire. Les autres disciplines, mathématiques, géométrie, physique, étaient appelées “sciences des Anciens”. Le rôle des savants arabes dans la traduction de ces travaux est fort bien mis en exergue dans cette exposition : les célébrissimes “Éléments d’Euclide”, base de la géométrie encore enseignée dans les écoles, les travaux et le serment d’Hippocrate, premier médecin de l’Histoire ont ainsi été sauvé de l’oubli. Même si, comme le dit le Pr Djerbal, “les Grecs avaient avancé dans la mathématisation de l’astronomie et de la physique”, les savants arabes ont su poursuivre leurs travaux, “en introduisant de nouveaux dispositifs d’une grande finesse”. L’exposition fait aussi place à un aspect mois connu de cet âge d’or scientifique et intellectuel qui aura duré près de 7 siècles : les échanges incessants qu’ont entretenu savants et artistes. Les savants arabes, comme les Grecs, considéraient ainsi la musique comme une discipline mathématique, recouvrant l’étude des intervalles, cœur de la notion même de rythme. L’architecture fut aussi le lieu privilégié de ces échanges avec comme emblèmes, encore présents aujourd’hui les palais de Grenade ou de Damas. C’est la seconde fois que cette manifestation itinérante initiée par l’Institut du monde arabe de Paris, fait un arrêt à Alger. Programmée une première fois à l’occasion d’“Alger, capitale de la culture arabe”, elle revient, plus complète et pour plus longtemps. Les Algérois, petits et grands, pourront ainsi en profiter jusqu’au 31 décembre prochain. Reste à espérer que l’on y organisera de nombreuses visites scolaires. Les élèves pourront y vérifier le bel adage gravé sur l’Assiette du Caire : “La science est d’un goût amer à ses débuts, mais à la fin, elle est aussi douce que le miel.”
R. A.
“L’Âge d’or des sciences arabes”, jusqu’au 31 décembre prochain, au MAMA, rue Larbi-Ben-M’hidi, Alger.

dimanche 20 juillet 2008

L'ORGANISATION DES SAVANTS ARABES

SOURCE http://www.arabscientist.org/french/pages/about/


Organisation des savants Arabes

Soyez le bienvenu dans notre première édition du site des savants arabes, notre site est encore au stade du développement. Notre projet est sérieux et ambitieux d'être une des références scientifiques académiques pour la publication scientifique en langue arabe. Nous publions les recherches scientifiques qui intéressent tous les savants arabes dans tous les domaines, surtout les recherches appliquées dans le monde arabe.
Et si notre commencement est de publier des recherches scientifiques dans le domaine de l'agriculture, c'est parceque c'est notre domaine, et parceque nous avons contribué dans ces recherches. Pour cela, nous invitons tous les savants et toutes les administrations qui s'intéressent à la recherche scientifique dans les pays arabes à s'entraider avec nous pour enrichir notre site par des recherches, soit dans le domaine de l'agriculture, soit dans d'autres domaines.
Beaucoup de remerciements à tous, administrations, instituts et individus qui nous aident à faire ce site, et surtout au réseau El Merjeh des services de l'internet qui nous demande l'hospitalité d'être présents sur l'internet.

DES SAVANTS

DES SAVANTS / SOURCE http://www.aibl.fr/fr/public/catalogue/journal.html

Le Journal des Savants est le plus ancien journal littéraire d'Europe. Fondé en 1665 par Denis de Sallo, conseiller au Parlement de Paris, sous le regard bienveillant de Colbert, il bénéficia du patronage royal en 1701. Supprimé en 1792, il fut rétabli et réorganisé en 1816 : jusqu’en 1900, il fut édité aux frais de l’État par un bureau présidé par le Garde des Sceaux, puis le ministre de l’Instruction publique et réserva ses colonnes aux membres de l’Institut. Voué de nouveau à disparaître pour des raisons de restrictions budgétaires, c’est tout naturellement que l'Institut de France, qui avait pris à sa charge les frais d’impression pour les années 1901 et 1902, se substitua à l’État. Néanmoins, ne pouvant consacrer de manière continue des fonds nécessaires à la publication du Journal des Savants, l’Institut de France proposa à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres d’en accepter la charge, qu’elle assura à partir de 1909 grâce à des crédits prélevés sur la Fondation Dourlans.